Lire aussi
No related articles
Bruxelles/Reykjavik, le 29 mai 2018 – Le président de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN, Paolo Alli (Italie), entame aujourd’hui une visite de deux jours en Islande ; il doit s’entretenir avec quelques-uns des plus hauts responsables du pays – dont le président de l’Althing (le Parlement islandais), Steingrimur J. Sigfusson, et le chef de l’État, Gudni Th. Johannesson – de la préparation du sommet que les chefs d’État et de gouvernement des pays alliés tiendront à Bruxelles les 11 et 12 juillet, mais aussi des priorités de l’Islande.
Hier s’est achevée la session de printemps de l’Assemblée, qui avait lieu cette année à Varsovie. Des législateurs des 29 pays membres de l’Alliance ont adopté des recommandations à l’adresse des participants au sommet de Bruxelles. Dans une déclaration intitulée Afficher l’unité et la crédibilité de l’OTAN au sommet de Bruxelles, ils ont instamment invité les gouvernements alliés à renforcer la présence dissuasive de l’Alliance à l’Est et à conserver vis-à-vis de la Russie une politique à deux axes – à savoir, d’une part, une défense et une dissuasion fortes et, d’autre part, une attitude d’ouverture à un « dialogue substantiel » –, à amplifier encore la contribution de l’OTAN à la lutte contre le terrorisme et aux efforts de stabilisation dans le voisinage méridional de l’Organisation, à honorer leur engagement de consacrer 2 % de leur produit intérieur brut à la défense (un cinquième de ce pourcentage étant réservé à l’acquisition de nouveaux matériels), à adapter les structures et les ripostes de l’OTAN aux menaces hybrides, cybermenaces et menaces informationnelles qui font leur apparition, à approfondir la coopération entre l’OTAN et l’Union européenne, à laisser la porte de l’Alliance ouverte à de nouveaux candidats et à améliorer la communication de l’OTAN à l’égard des citoyens d’Europe et d’Amérique du Nord.
Bon nombre de ces sujets, de même que les problèmes de sécurité dans l’Atlantique Nord, le rôle et l’utilité de la diplomatie parlementaire et la contribution de l’OTAN au programme « Femmes, paix et sécurité », devraient être évoqués dans les échanges entre M. Alli et les hauts responsables gouvernementaux et parlementaires islandais.
La délégation de l’Althing auprès de l’Assemblée compte trois membres ; son chef est actuellement Njáll Trausti Fridbertsson.
M. Alli devrait également rencontrer Lilja Dogg Alfredsdottir, ministre de l’éducation, de la science et de la culture et ancienne cheffe de la délégation de l’Islande auprès de l’Assemblée, pour discuter avec elle de la façon dont les gouvernements et les parlements des pays alliés peuvent coopérer entre eux pour aider les citoyens à mieux connaître et comprendre la transformation de l’OTAN depuis la fin de la guerre froide, tout comme les réponses de l’Organisation aux défis contemporains. L’Assemblée a créé l’an dernier un Groupe de travail sur l’éducation et la communication à propos de l’OTAN, qui entend œuvrer dans ce sens en collaboration avec l’OTAN et l’Association du Traité de l’Atlantique.
No related articles