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Tbilisi, le 25 Mai 2017 – L’Assemblée parlementaire de l’OTAN (AP-OTAN) entamera ses débats vendredi, dans le sillage immédiat de la réunion extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement des pays de l’Alliance à Bruxelles, pour examiner certains des principaux problèmes de sécurité qui y auront été évoqués: du défi posé par la Russie et de la lutte contre le terrorisme au partage des charges entre Alliés européens et Alliés nord-américains.
En ces temps difficiles pour l’Alliance euro-atlantique, dus surtout aux pressions exercées sur ses flancs est et sud, il est plus important que jamais de réaffirmer les principes de l’unité et de la solidarité qui garantissent la stabilité du monde depuis plus de 65 ans », a déclaré avant ces deux rencontres le président de l’AP-OTAN, Paolo Alli. " J’entends garantir l’engagement pris par l’AP-OTAN d’appuyer et de renforcer ces valeurs. L’AP-OTAN réunit plus de 250 parlementaires des pays de l’Alliance, auxquels s’ajoutent des législateurs de délégations des pays associés et des pays partenaires, ainsi que des observateurs parlementaires. Elle sert de lien entre l’Alliance et les électeurs des 28 États membres.
Sa session de quatre jours à Tbilissi offrira aux parlementaires la première occasion de s’entretenir de la réunion extraordinaire du jeudi 25 mai à Bruxelles, laquelle marquera les premiers pas à l’OTAN, du président américain Donald Trump et de son homologue français récemment élu, Emmanuel Macron.
Le président Alli assistera à cette réunion à Bruxelles et en rendra compte à l’Assemblée parlementaire.
Figureront à l’ordre du jour de la session à Tbilissi des discussions sur les questions immédiates de sécurité, allant du défi mondial et multiforme que pose la Russie à la lutte contre le terrorisme, en passant par le rôle de l’OTAN en Afghanistan, les systèmes de défense antimissile balistique eu égard aux essais de la Corée du Nord, les changements climatiques et la nécessité de dégager, pour améliorer les capacités militaires, des budgets de défense à la hauteur des défis que l’Alliance doit relever.
Les menaces complexes et multiples auxquelles nous sommes aujourd’hui confrontés nous obligent à réinvestir dans notre défense », a indiqué M. Alli. « Si nous nous sommes engagés à augmenter nos dépenses de défense et à y consacrer 2 % de nos PIB, nous devons également veiller à ce que ces investissements accrus se traduisent par une augmentation réelle de nos capacités et par une contribution équilibrée aux missions et aux opérations de l’OTAN. Se réunissant pour la première fois en Géorgie dans le cadre d’une session de printemps, l’Assemblée devrait aussi adopter une déclaration consacrant son « soutien indéfectible à l’intégration euro-atlantique de la Géorgie » et invitant instamment les gouvernements des pays de l’OTAN « à continuer d’apporter un soutien pratique et politique vigoureux à la Géorgie dans le cadre du processus d’intégration à l’OTAN », ainsi qu’« à renforcer la dimension politique de l’intégration de la Géorgie à l’OTAN afin de créer les conditions permettant d’accorder à l’avenir le plan d’action pour l’adhésion à la Géorgie ».
M. Alli et d’autres membres de l’Assemblée devraient se rendre sur la ligne de démarcation administrative entre la Géorgie et les régions géorgiennes d’Abkhazie et d’Ossétie du Sud, illégalement occupées depuis l’intervention militaire de la Russie en 2008.
Le président géorgien Giorgi Margvelashvili, le Premier ministre Giorgi Kvirikashvili et le président du Parlement Irakli Kobakhidze prendront la parole lors de la séance plénière de clôture de la session, le lundi 29 mai, tout comme Rose Gottemoeller, secrétaire générale déléguée de l’OTAN, et Andriy Parubiy, président du Parlement ukrainien.
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